Collection Histoire Courte. Parking DAutoroute (1/1)
- Chérie, je vais marrêter au prochain parking car je suis crevé.
- Excuse de mêtre foulée un poignet m'empêchant de te relayer.
- Comment pourrais-je ten vouloir, cest moi qui tai fait tomber alors que javais un peu trop bu hier soir.
- Oui, mais cest moi qui ai voulu aller avec ma sur et notre beau-frère au restaurant avant de rentrer à Paris.
- Ta sur, ce sont eux qui ont voulu retourner au Portugal car Luis était au chômage en France.
Ta sur étant infirmière avec ses diplômes ils ont tous les deux retrouvé du travail.
La marche était un peu haute et quand je suis tombé, mon bras a été en porte à faux.
Et cest là quavoir une infirmière à notre disposition nous a été utile, elle ta mis une atèle.
- Comme tu y va, une bande compressive malgré ça je suis dans lincapacité de conduire.
Regarde, deux kilomètres station dessence de Bayonne arrête-toi et dors quelques heures, nous avons le temps de rentrer à Paris.
Pierre décélère et prend la bretelle menant à la station.
- Va vers le fond du parking, les lampadaires seront moins gênants.
Prends mon oreiller gonflable et mon masque noir, tu dormiras mieux.
- Et toi ?
- Jai déjà dormi depuis le départ de Lisbonne, je tavais dit quil aurait fallu faire une étape.
- Inutile, tais-toi afin que je dorme.
Rideau, ces derniers mots sortis de sa bouche, en peu de secondes, calé dans mon oreiller, comme chez nous, il dort.
Jai un peu basculé mon siège comme il la fait aussi quand une envie de faire pipi me prend.
Si je sors je risque de le réveiller en ouvrant ma portière et surtout en la refermant.
Je le connais sil ouvre les yeux, il croira quil a assez dormi et voudra repartir.
Je dois faire quelque chose sinon Pierre va me faire un scandale davoir arrosé sa banquette.
Je tire la poignée, la porte souvre sans bruit.
Je me mets en colère, entre la fouge de nos débuts et ces derniers mois après avoir acheté son nouvel amour, sa C4 Picasso, il la lustre, la bichonne, plus que moi.
Même pendant ces vacances, notre chambre étant contiguë à celle de ma sur, il a prétexté que le bruit que nous ferions risquait de les choquer.
Pourtant eux sont loin de se gêner.
De plus ma jumelle est assez expressive et je sais quils pratiquent des choses impossibles dans notre couple.
Pierre est dun classicisme dans nos rapports mais je dois reconnaître que je men satisfais.
Quelquefois jai même des orgasmes, enfin mon corps senvole quelques secondes.
La porte ouverte, grâce aux gonds parfaitement huilés et je me redresse.
Je sens que des gouttes durine séchappent.
Je repousse ma portière sans la bloquer, toujours le bruit.
Loin de la foule et du bruit, mais quelques mètres à faire.
Je sens quelques gouttes glisser le long de mes jambes, jaccélère le pas.
Jentre dans le hall et repérant les toilettes je fonce et je me soulage dans la première cabine libre.
Presque un début de plaisir.
Je suis folle, ce sont les toilettes dune autoroute et jai passé lâge de me caresser.
Jenlève ma culotte.
Lentrejambe est maculé, je lenlève, lentourent de papiers toilettes et la rangent dans mon sac à main.
Sans le vouloir je suis entrée dans les toilettes handicapées qui ont un lavabo.
Ça me permet de me laver sans pour autant mexposer aux autres femmes les entendant entrer et sortir.
Les choses remises en place sauf ma chatte qui prend lair pour la première fois de ma vie, je retourne dans le hall.
Un regard vers limmense pendule, jai le temps et le sommeil ma quitté.
Un bar, une serveuse, un café, ça va me permettre de laisser dormir Pierre.
De toute façon, sil veut repartir à part ici, je vois mal où il pourrait me chercher.
- Bonsoir, je vois que vous êtes blessée au poignet.
Une coupure ?
- Non, je suis tombée et me suis foulé le poignet.
Ma jumelle ma mis un bandage, elle est infirmière.
- Si votre jumelle vous ressemble, la terre a deux beautés à sa surface.
Pardon, il est vrai que je vous trouve très belle.
Encore un dragueur de supermarché comme il en existe tant.
Bien que lorsque Pierre ma dragué, c'était aux galeries Lafayette.
Il était directeur.
Il est directeur.
On m'avait prise en situation peu confortable ayant volé un bijou fantaisie.
Enfin, il sétait retrouvé dans mon sac et javais déclenché lalarme en passant les caisses.
Jétais jeune et je men étais sortie avec quelques pleurs, une acceptation de restaurant et une bague au doigt.
Avec bien sûr un dépucelage dans sa voiture.
En ce temps-là, moins bien lointain que ça, les taches sur sa banquette il sen contrefoutait.
- Faite moi regarder votre poignet, jai un don, je suis rebouteux.
Dans mon village en Saône et Loire je suis connu.
On mamène même les chevaux.
Faites-moi voir.
Si javais cru en Dieu, je laurais remercié.
Après lintervention de cet homme providentiel, juste une légère douleur, mais je peux bouger mon poignet.
Pas au point de pouvoir conduire, mais je sens que dans quelques jours, tout va aller mieux.
- Je me présente Paul.
- Virginie.
- Il faudrait que je vous passe un peu de pommade, êtes-vous seule ?
Cest drôle, le reloue que je pressentais avant la remise en place de mon poignet se transforme en chevalier servant qui moffre même mon café.
Nous sortons, je vais rejoindre mon compagnon.
Nous longeons quelques campings car.
- Je suis arrivée, cest mon véhicule.
- Avez-vous un camping-car ?
Il y en a de plus en plus, nous en avons doublé des dizaines.
Cest confortable ?
- Jy pense, dans ma trousse de pharmacie jai de la pommade qui finirait mon traitement et ainsi vous pourrez le visiter.
Jaurais voulu tomber dans un piège je my serais prise de la même façon.
Surtout que lorsque je monte sur le marchepied, je me rends compte que ma chatte propre est libre de toutes entraves.
- Voilà, on y est, tout est calculé.
- Cest bien, jignorais que lon pouvait se tenir debout.
- Les deux sièges avant conducteur et passager se tournent et font deux sièges avec cette banquette où une personne peut dormir.
La table et cest aussi le coin-repas.
La cuisine, petit endroit où vous aimez nous mitonner de bons petits plats.
Et suprême endroit, derrière cette porte coulissante, le coin chambre avec sa douche.
Paul ouvre la porte, un lit deux personnes.
- Je croyais que pour le lit, il fallait grimper, javais vu des photos.
- Ça existe, mais je prête mon camping à mes parents qui ont beaucoup darthrose, ils peuvent voyager plus facilement.
Cest fonctionnel mais étroit.
Il veut prendre une boîte où doit se trouver sa pommade.
Son corps touche le mien.
Ça me fait comme une décharge délectricité ou dadrénaline.
Il menlace, sa bouche trouve ma bouche.
Sa langue trouve ma langue.
Sa main trouve mon sein et le caresse.
Je sais que je suis folle surtout quand je sens que mes fesses touchent le lit.
Je mabandonne.
Je sens que sa main ayant lâché mon sein défait un à un les boutons de ma robe dété.
Pour être plus à laise pour voyager, je suis poitrine nue.
La bouche qui quitte la mienne et se porte sur le droit me rend toute chose.
Je retrouve les élans de ma jeunesse avec lhomme qui à quelques mètres de nous a des cornes qui commencent à pousser.
- Ben ma salope, tu avais envie, tu es sortie sans culotte.
Pourquoi perdre du temps à lui expliquer mon envie de pipi et ma culotte mouillée surtout que sous ma main une verge dure mest apporté pour mon plaisir ?
Une fraction de seconde je me rends compte que cest celle qui était blessée et qui fonctionne quand je masturbe Paul.
Il se redresse et cette verge dans la lumière donnant sur la table est à hauteur de ma bouche.
Pierre me saute mais sans ce plaisir que je prends avec beaucoup de plaisir.
Branler tout en suçant comme il me la dit, je suis une salope.
Je perds pied surtout quand il met des doigts dans ma chatte épilée.
Un frisson traverse mon corps.
Deux, trois, jarrête de compter, surtout quand il vient dans ma fourche et quil me plante sa dague en plein cur de mon vagin.
Je sens mes jambes se relever pour lui enserrer les hanches le bloquant au plus profond de moi.
Cest bien moi celle qui hurle de plaisir comme jamais.
Cest bien moi qui pars sur les vagues du plaisir et dun orgasme dévastateur.
Je me rends compte de ce que je viens de faire, jai trompé mon mari qui me cherche peut-être.
De façon irrationnelle, je me dégage après quil ma rempli le vagin de long jets de son sperme.
Jenfile mes tongs, je prends mon sac que javais posé sur la plaque chauffante et je sors la robe ouverte.
Le camping-car est garé avant des camions que je longe pour rejoindre ma voiture.
Entre deux dentre eux, je sors ma culotte pour messuyer la chatte.
À lautre bout je vois passer le camping-car de mon amant qui va prendre la bretelle de sortie.
Personne dans la voiture, Pierre brille par son absence.
Il revient.
- Où étais-tu, je suis allé au restoroute te chercher.
- Es-tu allé dans les toilettes des dames ?
- Non, chez les hommes.
- Alors nous avons dû nous croiser sans nous voir.
- As-tu enlevé ta bande ?
- Je lavais mouillé dans les toilettes, cétait désagréable, jai préféré lenlever.
Pas de question supplémentaire.
Il démarre la voiture sans plus de suspicion.
Un camping-car, une voiture, quelques kilomètres plus loin nous rattrapons Paul.
Je me garde bien de tourner la tête.
- Je suis passé près dun camping tout à lheure, un vrai baisodrome, une femme hurlait son plaisir.
Jétais gêné.
- Tu as eu envie ?
Je mets la main sur sa braguette, je sens quil bande.
- Une aire de repos, on a le temps chéri.
La voiture ralentie, ai-je fait une connerie, pas de culotte et dans mon sac posé à mes pieds, elle est couverte de sperme.
Le camping-car nous redouble.
Un coup de klaxon.
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